« The Bear », sur Disney+ : une plongée épuisante et exaltante dans les entrailles d’un restaurant de Chicago (2024)

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En huit épisodes intenses, le créateur Christopher Storer et sa troupe creusent autour d’un établissem*nt bon marché les fondations d’une très grande série.

ParThomas Sotinel

Publié le 05 octobre 2022 à 18h30

Temps de Lecture 3 min.

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«The Bear», sur Disney+: une plongée épuisante et exaltante dans les entrailles d’un restaurant de Chicago (1)

DISNEY+ – À LA DEMANDE – SÉRIE

Attribuer un certain nombre d’étoiles à un film, ou à une série, n’est pas la meilleure manière d’en évaluer la valeur. Quand on les y force, les journalistes de ces rubriques répondent souvent «mais enfin, ce n’est pas un restaurant».

The Bear, dont la première saison est disponible sur Disney+, se passe pour l’essentiel dans un restaurant de Chicago, dont on regrette un peu plus à chacun des huit épisodes de n’y avoir jamais mangé. Raison pour laquelle, cette fois, je serai prodigue en étoiles. En se tenant au barème du guide Michelin, la série créée par Christopher Storer en mérite trois.

«The Bear» est aussi une étude sensible
et cruelle de la crise de l’identité masculine

La maison Disney conseille de faire «place à la comédie» en annonçant la mise en ligne de The Bear. Ce n’est pas tout à fait faux, on rit assez souvent. Mais on tremble encore plus souvent en regardant les membres de cette brigade traverser les épreuves, prendre des risques insensés en cuisine et dans la vie, commettre des erreurs aux conséquences incalculables (sauf celle que l’Internal Revenue Service a justement calculée jusqu’au dernier cent). Il arrive aussi que The Bear laisse au bord des larmes ou de la crise de nerfs.

En cet automne dominé par les superproductions, c’est la surprise du chef (en l’occurrence Christopher Storer). Une brève saison (quatre heures) passée à l’Original Beef of Chicagoland se révèle être l’expérience la plus intense que propose la fiction épisodique. Les sauciers l’ont emporté sur les sorciers.

Un chef virtuose et sociopathe

Au premier épisode, Carmen «Carmy» Berzatto (Jeremy Allen White) est déjà revenu dans sa ville natale, où il a repris l’Original Beef. Quelques semaines plus tôt, son frère aîné Mikey (Jon Bernthal, dans un impressionnant flash-back), dit «The Bear» (l’ours), propriétaire et directeur de l’établissem*nt, s’est tiré une balle dans la tête sur l’un des ponts de la Cité des vents après avoir légué le restaurant à son cadet.

Cette première saison est en partie consacrée à l’assemblage des morceaux qui constituent la vie fracassée et brillante de Carmy. Mais d’entrée, ou presque, on apprend qu’il a dirigé la cuisine du «meilleur restaurant du monde», un établissem*nt new-yorkais créé par un chef virtuose et sociopathe (Joel McHale). Autour de Carmy, tout le monde (les employés de l’Original Beef, sa sœur Sugar – Abby Elliott –, l’oncle Jimmy Cicero – Oliver Platt – principal créancier du restaurant) se demande pourquoi il a tourné le dos à sa gloire naissante pour revenir «faire des sandwiches». C’est ainsi qu’il expose son programme à Sydney Adamu (Ayo Edebiri), jeune cuisinière surdouée, qui propose sa candidature tout en interrogeant son futur patron sur ses vraies intentions.

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